Cela fait 3 ans que j’ai arrêté de fumer !
Voilà donc une petite rétrospective de ce qu’il s’est produit depuis le début de ma vie sans cigarette… Eh oui, même si arrêter de fumer a été bien plus simple que je ne me l’imaginais, cette date représente une étape marquante dans ma vie et une source de fierté. Et je peux désormais capitaliser !
Alors voilà, le 23 août 2019, j’étais malade, et je n’ai donc pas fumé. Mais la différence a débuté alors que je commençais à aller mieux. Et oui, j’ai décidé que ce jour marquerait le début de ma vie de non-fumeuse ! Et pourtant, psychologiquement, c’était une période difficile, et c’était en plein été (période propice aux apéros et diverses soirées). De plus, mon conjoint est fumeur, comme d’autres personnes dans mon entourage. Et puis, je n’étais pas une « grosse fumeuse ». Je ressentais alors moins les risques liés à ma consommation de cigarettes. Néanmoins, j’avais peur de devoir affronter une terrible épreuve. Enfin, j’avais beaucoup d’autres raisons qui jusque-là me faisaient renoncer à tenter d’arrêter…
Comment donc arrêter de fumer?
Et pourtant, ce jour-là, les raisons d’arrêter de fumer se sont toutes imprimées dans mon champ de vision. Parmi elles : santé, économies, valeurs transmises à mes filles, cohérence avec mes convictions écologiques… Mais également: image de moi-même, liberté de mon corps et de mes pensées etc.
Alors je me les suis répétées comme un mantra à chaque fois que l’envie d’allumer une cigarette arrivait. Par ailleurs, je les ai accompagnées par des exercices de relaxation, de thérapie brève et d’auto-hypnose. Cela m’apaisait et de faisait fuir l’envie de fumer.

Néanmoins, n’avez-vous jamais entendu des anciens fumeurs se plaindre du manque qui les poursuit tout au long de leur vie ? Cela est terrifiant et dissuasif pour nombre de fumeurs ! Alors, après un an de liberté, je me suis interrogée sur les raisons qui me permettent de ne pas me sentir en lutte perpétuelle (bien au contraire !).
Alors voilà mon humble explication :
- Partons du principe que le fait de fumer comporte une double dépendance. La première à la nicotine, et l’autre psychologique. On peut alors déjà écarter le peu de difficultés que j’ai rencontrées au nombre limité de cigarettes que je fumais quotidiennement.
- En revanche, les leviers de motivation (valeurs, raison qui poussent à arrêter de fumer) que j’ai réellement et concrètement listés sont un appui extraordinaire. En effet ce sont eux qui m’ont accompagnés et soutenus lorsque j’en avais besoin. Eh oui il m’est arrivé de me retrouver dans des situations où j’aurais bien allumé une cigarette (moment convivial, moment de stress etc.). Mais ces épisodes se sont raréfiés, diminué en intensité, et se sont effacés de plus en plus vite également. De plus, ils ont été remplacés par des sensations et des émotions positives et reboostantes.
- Par ailleurs, au-delà des leviers de motivation, les techniques d’auto-hypnose, thérapie brève solutionniste et relaxation avec lesquelles je les ai associées ont agis véritablement avec puissance. Expérimentés auparavant sur d’autres sujets et dans des contextes variés, il m’a été aisé de les mobiliser au moment adéquat.
Qu’en est-il de la dépendance à la cigarette?
Ils agissaient comme une ancre. De cette manière, ils modifiaient les sensations associées à l’envie de fumer. En effet, ils ont été remplacé par des sensations de fierté, de sérénité, d’unité et de liberté. Car finalement, la dépendance à la nicotine disparaît assez rapidement et peut être accompagnée par des substituts comme les patchs par exemple.
En revanche, la dépendance psychologique (les habitudes, les différents stimuli qui éveillent en nous l’envie de fumer : odeur du tabac, heures, associations avec un verre d’alcool ou une discussion entre amis, l’attente, pause au travail, coup de stress etc etc) est bien la partie la plus délicate à gérer. Et cette dépendance psychologique se traduit par des sensations particulières qui apparaissent en nous (dans le ventre, dans les joues, dans le thorax ou autre). C’est bien ces dernières qui nous « poussent » littéralement à allumer la cigarette. Sans elles, notre cerveau qui raisonne prendrait le dessus et nombre de cigarettes (voire toutes) ne seraient pas fumées.
Et pour cela, il n’y a que nous qui pouvons faire quelque chose. Et ce quelque chose est bien de modifier nos sensations.
C’est donc ce que j’ai fait et aujourd’hui, 23 août 2020, je peux désormais affirmer que je me suis libérée de la cigarette !!

Cela a fonctionné pour moi, mais attention, il s’agit toujours de s’assurer de coller précisément à la façon de fonctionner et à ce qui amène une personne à fumer. Et c’est là qu’un accompagnement par un professionnel est précieux puisqu’il permet de s’assurer un maximum de chances de réussite.
Pour en savoir plus sur les outils qui m’ont accompagnée tout au long de ce processus thérapeutique pour arrêter de fumer, suivez les liens : hypnose, thérapie brève solutionniste, thérapie psycho-corporelle.
Et vous, de quoi avez-vous besoin pour arrêter de fumer ?
Prenez contact avec votre Thérapeute au 06 32 75 75 37 (ou renseignez le formulaire)… Et libérez-vous enfin de la cigarette! Retrouvez les info institutionnelles sur le site tabac-info-service.fr